L’industrie
La découverte du gisement de gaz naturel à Lacq (64) en décembre 1951 va faire connaitre un essor industriel très important à notre territoire. Après avoir réussi à maitriser le transport de ce gaz riche en souffre et très corrosif, une centrale de production électrique est installée à Artix (1958 à 1986) ; avec cette électricité de l’aluminium sera fabriqué à Noguères (1960 à 1991).
C'est en 1959 que l’aventure industrielle débute sur la plateforme de Pardies : les terres agricoles et les chemins vont constituer une zone industrielle de 138 Ha au nord de la commune.
AQUITAINE CHIMIE (en 1960) et AZOLACQ (en 1961) s'implantent sur la nouvelle zone industrielle.
Des noms, dont certains résonnent encore, vont alors se succéder au rythme des implantations, des achats, des reprises, ou autres fusions … Cofaz, Norsk Hydro, Méthanolacq, Acétalacq, Rédis, Rhône Poulenc, Pardies Acetiques, Acetex Chimie, Air Liquide…
La SOGIF (groupe Air Liquide) produit ou stocke des gaz industriels tels que l'oxygène liquide, l'ammoniac, l'azote liquide et l'argon liquide. Le site est classé SEVESO.
Plus récemment, l’acteur majeur de la plateforme était CELANESE. L’unité fabriquait de l’acide acétique et de l’acétate de vinyle monomère. Le groupe américain rachète ACETEX en 2005 (qui avait succédé à Rhône-Poulenc en 1995).
Yara, Air Liquide et CELANESE étaient fortement imbriqués et interdépendants par des échanges de produits (CO, Hydrogène, Azote), d’utilités (électricité, vapeur, eau…) et par des services communs (sécurité pompier, voirie, voies ferrées internes, cantine…).
Après les fermetures des usines de Drummondville au Canada en 2000 (440 emplois détruits et installation de ses activités au Mexique), ou Edmonton au Canada en 2007 (plus de 300 emplois déjà supprimés en 2004), c’est au tour de l’usine de Pardies de fermer.
La fin d’activité est effective au 30 novembre 2009 où 346 emplois sont supprimés. CELANESE annonce le doublement de production sur son site chinois en février 2010.
En septembre 2018 c'est YARA qui ferme son site de Pardies avec la suppression de 86 emplois.
De nos jours, la zone industrielle est occupée par les entreprises ORTEC, Laboratoire des Pyrénées et des Landes et SOGIF.
En 2024, c'est une plate forme logistique de l'entreprise de distribution allemande LIDL qui devrait s'implanter avec environ 300 emplois.
Des entreprises ayant un rapport avec l'industrie sont implantées sur la commune telles que ACTEMIUM OPTEOR (électricité industrielle), Blanchisserie Alonzi (blanchisserie industrielle), Péruilhé (quincaillerie industrielle), Sodexo (restauration collective pour entreprises).